Festival TNB
Exit Mettre en scène, place au Festival TNB. Par cette nouvelle appellation, Arthur Nauzyciel a voulu affirmer le changement qu’il opère dans la programmation du théâtre et affirmer la dimension de festival du temps fort de novembre autour de trois week-ends.
Photo : 10000 gestes. Tristram Kenton © MIF
- Du jeudi 9 novembre 2017 au samedi 25 novembre 2017
35040 Rennes
L'avis de la rédaction
Hors format
Si le Festival TNB est comme une caisse de résonnance de sa première saison, Arthur Nauzyciel a voulu que le temps fort soit le lieu des spectacles hors formats. On y verra donc des plus courts ou plus longs, ceux qui ne rentrent pas dans les salles habituelles ou qui nécessitent une autre approche. Parmi eux, la recréation de L’image de Beckett par Arthur Nauzyciel avec Lou Doillon, Damien Jallet et François Robin (Musée de la Danse, du 17 au 19 novembre). C’est le plus court avec Le début de l’A de Pascal Rambert (45 minutes, L’aire Libre, 16 au 18/11) et le plus long : Je suis un pays de Vincent Macaigne (3h30).
Engagé
“Nous chercherons toujours un spectateur engagé, plutôt qu’un consommateur” confie Arthur Nauzyciel. Pas question donc de céder à la facilité. Le public sera donc au diapason des artistes programmés. Chacun d’eux est engagé à 200 % dans sa discipline et met ses tripes sur scène pour des spectacles qui ne doivent laisser personne indifférents. Citons To Come (Extended) de Mette Ingvartsen (Le Triangle, du 9 au 11 novembre), Vincent Macaigne et Je suis un pays (lire pages suivantes) ou Rêve et folie, le dernier geste de metteur en scène de Claude Régy (94 ans, du 18 au 25, salle Gabilly), le plus grand et le plus engagé ?
Pluridisciplinaire
Théâtre, danse, musique, arts plastiques, littérature, cinéma, ciné-concerts, débats, rencontres, performances… La programmation du Festival TNB s’applique à mélanger les genres pour qu’ils se nourrissent les uns des autres et croisent les publics. Ainsi on passera d’une carte blanche aux cinéastes Alain Cavalier (du 18 au 25) et Vincent Macaigne à Stadium de Mohamed El Khatib ; du ciné-concert Xavier Veilhan (jeudi 9) à l’adaptation du roman de Marie Darrieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes (23 au 25, TNB) ; de No Land d’Ollivier Mellano (avec le Bagad Cesson et Brendan Perry de Dead can Dance, le 25, Carré Sévigné) aux Os noirs de Phia Ménard !
Festif
“Pour favoriser la rencontre, faire entendre les sons discordants du vivant, et pour que le seuil du théâtre ne soit pas une frontière de plus“, la fête fait son entrée au TNB. Ou plutôt à côté à l’Ubu qui sera le cadre d’afters les samedis soir. Tchewsky & Wood + le Collectif Chevreuil pour décoiffer le 11 novembre. Albin de la Simone et Keren Ann en concert à deux voix, unique et inédit, suivi de Yuksek le 18. Et le dancefloor de Crab Cake le 25. Bref, on décolle.