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Biopic

Dalida

Dalida Biopic
Dalida Biopic
Dalida Biopic

De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n*1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de « Gigi l’Amoroso » en 1974, le film est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire… Une femme moderne à une époque qui l’était moins...
De Lisa Azuelos, avec Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, 2h04, France

Horaires du 27 Mars au 2 Avril

Avis rédaction

L'avis de la rédaction

C’est quoi ? Un biopic sur la vie de Dalida, sa carrière et ses amours.
Verdict ? Il y a un côté amusant dans la reconstitution d’époque d’un univers assez kitsch, avec notamment un très étonnant Nicolas Duvauchelle. Mais là où le film surprend et émeut, peut-être involontairement, c’est dans la dimension pathétique qu’il dévoile d’une vie sentimentale mouvementée et d’une carrière qui doit s’adapter au mode du moment. Dans le rôle de la populaire chanteuse, Sveva Alviti s’avère très convaincante.

Laurence Kempf
L'interview

L'interview

SVEVA ALVITI

Italienne, Steva Alviti est partie à 17 ans à New York pour devenir mannequin et payer ses cours de théâtre. Après quelques pièces en Amérique, des petits rôles en Italie, Liza Azuelos, impressionnée par son interprétation de Je suis malade en audition, la choisit pour interpréter Dalida dans le biopic qu’elle consacre à la chanteuse.

" « Il ne s’agissait pas de l’imiter mais d’être Dalida. Â» "

Était-ce un rôle difficile ?
C’était surtout beaucoup de travail. Le plus dur c’était d’apprendre la langue, de faire 7 heures de français tous les jours mais à un moment j’y suis arrivée. Après il y avait le chant, la danse, les chorégraphies et c’est très compliqué de chanter et de danser en même temps.

Mais c’est elle qu’on entend chanter dans le film…
Bien sur c’est un hommage à Dalida et c’est elle qui chante dans le film, c’est sa voix mais il fallait être au plus près de son interprétation. Il ne s’agissait pas de l’imiter mais d’être Dalida.

Il y a eu une transformation physique aussi…
Les perruques, les dents, les yeux... Tous les jours, j’arrivais à 5 heures du matin pour être prête à 9 heures. Souvent je m’endormais pendant le maquillage et quand je me réveillais j’étais Dalida.

Ca devait être troublant ?
Quand tu l’interprètes pendant 3 mois, plus les 7 mois de préparation, il y a forcément quelque chose qui t’attache. Quelque chose s’est créée entre elle et moi que je ne peux pas expliquer.

Comment la définiriez-vous aujourd’hui ?
Je pense qu’elle avait une fragilité énorme mais aussi une grande force. Malgré toutes les tragédies qu’elle a traversées, à chaque fois elle se relevait, elle recommençait. Si elle était un animal, pour moi elle serait le cygne noir et blanc. Pour l’élégance, et pour ce mélange de tragique et de joie de vivre qu’elle avait aussi.

En quoi vous ressemble-t-elle ?
Comme elle quand j’aime c’est avec tout mon cœur. Toutes les deux nous avons ce sens du drame et de la passion très italien.

De tous les hommes qui ont partagé sa vie, quel est pour vous celui qui a le plus compté ?
Son frère, Orlando. Ils se sont beaucoup disputés mais c’est ça l’amour et il a été là du début à la fin, il a toujours fait partie de sa vie.



Propos recueillis par Laurence Kempf
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