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Jazz à l’Étage 2020

Jazz à l’Étage 2020

11ème édition du festival.

Calendrier Dates :
  • Du samedi 22 février 2020 au samedi 14 mars 2020
Localisation Lieu : Saint-Malo/Rennes, Rue des Acadiens
35400 Saint-Malo
Prix : Gratuit
Site web Site : jazzaletage.com
L'interview

L'interview

Yann Martin, directeur du festival Jazz à l'Étage : « On invite des stars ! »

Le Festival Jazz à l’Étage entame une nouvelle décennie entre Rennes et Saint-Malo. L’occasion de faire un point avec Yann Martin, directeur de la manifestation qui entend porter toujours plus haut les couleurs du jazz.

Où en est le jazz aujourd’hui ?

On n’a jamais eu autant de musiciens en France et à l’international. Les jeunes sont de plus en plus nombreux et aguerris techniquement. Le jazz est une musique qui évolue avec son temps et s’imprègne de tout ce qui est autour de lui. Il y a donc beaucoup de musiques actuelles mais dans le respect de la tradition et des codes du jazz. Hélas, d’un point de vue plus humain, la concurrence est rude.
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Comment le festival a-t-il évolué depuis 10 ans ?

Jazz à l’Étage a débuté sur un constat qui était qu’il n’y avait pas assez de jazz à Rennes. Dix ans plus tard, je continue de le penser. Le festival a évolué, il a trouvé son public et de nouveaux partenaires institutionnels ou privés. On a créé une dynamique et on invite des stars. Notre souci, c’est de professionnaliser le festival. C’est-à-dire avoir une, deux ou trois personnes qui deviendraient salariées de Jazz 35 pour travailler en profondeur. Envisager la résidence et la création.
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La programmation 2020 semble regarder l’Amérique et prôner l’ouverture…

L’Amérique au sens large puisqu’on intègre des musiciens européens comme Géraud Portal trio très imprégné par l’ADN new yorkais. Nous avons des musiciens très ouverts à la musique classique, aux musiques du monde, au hip hop, R&B… Si on prend l’exemple de Brad Mehldau (14 mars) qui est l’un des plus grands musiciens de la planète, il prend une matière rock de la fin du 20e et fait aussi de l’électro. Même chose pour Kellylee Evans (13 mars) : elle reprend Eminem ou Nina Simone et elle est capable de chanter du Billie Holiday.

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Il y a aussi la volonté de faire venir des artistes qui ne sont jamais venus…

Oui, je pense au pianiste Franck Amsallem, la chanteuse Célia Kameni ou Géraud Portal qui est l’un des bassistes les plus prisés à Paris.
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Comment le festival contribue-t-il à faire de Rennes un territoire de jazz ?

Je suis humble, le festival n’est pas une offre suffisante. Il faudrait un volet pédagogique, envisager la résidence d’artiste, l’idée d’un club… Il n’y a pas de saison jazz régulière à Rennes comme à Saint-Brieuc. Mais, aller dans les médiathèques de petites communes qui n’ont jamais reçu d’artistes de ce niveau, c’est un pas de géant. 
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Il y a aussi Fresh sound, le label consacré aux artistes régionaux. 

Avec Simon Prudhomme, cette année. C’est un programme ambitieux qui aide un jeune talent breton en voie de professionnalisation. Ça lui permet de jouer sur un certain nombre de dates. Le jazz est une matière vivante. Plus on la joue, plus elle est épurée et plus il y a d’émotion.



Patrick Thibault
Crédit photos : Kellylee Evans / DR
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