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Festival

Club Panorama 2020 - Les Escales

Club Panorama 2020 - Les Escales Festival
Club Panorama 2020 - Les Escales Festival
Club Panorama 2020 - Les Escales Festival
Club Panorama 2020 - Les Escales Festival

COMPLET
Dans le cadre de « Saint-Nazaire Retour de Plage », une série d’événements d’été proposé par la Ville de Saint-Nazaire.
Ouverture des portes : 19h15. Accès au site : jusqu’à 19h50.
Samedi 11 juillet : Aloïse Sauvage. Dimanche 12 juillet : Maud Geffray with Laure Brisa – Philip Glass Tribute. Jeudi 16 juillet : FYRS. Samedi 18 juillet : Flavia Coelho – Sound System. Samedi 25 juillet : VideoClub. Dimanche 26 juillet : Ko Ko Mo.

Calendrier Dates :
  • Samedi 11 juillet 2020 à 20h00
  • Dimanche 12 juillet 2020 à 20h00
  • Jeudi 16 juillet 2020 à 20h00
  • Samedi 18 juillet 2020 à 20h00
  • Samedi 25 juillet 2020 à 20h00
  • Dimanche 26 juillet 2020 à 20h00
Localisation Lieu : Base sous-marine, Boulevard de la Légion d'Honneur
44600 Saint-Nazaire
Prix : Gratuit
Site web Site : festival-les-escales.com/progr...
Avis rédaction

L'avis de la rédaction

Vue du ciel

Après l’annulation du festival Les Escales, l’équipe a mis en place les soirées Club Panorama. 6 soirées concert sur le toit de la base sous-marine avec la déjà très charismatique Aloïse Sauvage (11/07), les ambianceuses de génie Maud Geffray et Laure Brisa (Philip Glass Tribute, 12/07), l’intimité de Fyrs alias Tristan Gouret influencé par la scène indé anglo-saxonne (16/07), la sono Flavia Coello Sound System (18/07), la révélation VideoClub (25/07) et la tornade Ko Ko Mo (26/07). Malheureusement, il n’y a que 300 places par concert et c’est complet. À moins d’un miracle auquel on ne croit pas qui dynamiterait la Covid-19 en 5 minutes, il n’y aura pas de nouvelles places.

Aude Moisan
L'interview

L'interview

« On navigue entre le stress et la joie. »

Adèle Castillon et Mathieu Reynaud sont les deux moitiés qui constituent le groupe VideoClub. Leur électropop fait un carton avec un côté 80’s assûmé. Un peu plus d’un an après la sortie de leur premier morceau Amour Plastique, le duo se prépare à sortir son premier album et la tournée reportée reprendra… dès que possible.

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Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’heure de l’album et avant de repartir en tournée ?

Mathieu : Ça va assez vite, tout est mélangé, on switche entre production et tournée promo. On essaie de trouver une façon de travailler qui soit viable avec ce mode de fonctionnement et on zigzague là-dedans.
Adèle : On navigue entre le stress et la joie. Sortir un projet attendu par beaucoup et aboutir à quelque chose qui nous plaît autant. On a la pression mais c’est une bonne pression.
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Quelles nouveautés à attendre sur l’album ?
Mathieu : Des titres plus mûrs, avec davantage d’introspection.
Adèle : Lorsque nous avons commencé la musique Mathieu et moi, on a eu un succès qu’on n’attendait pas vraiment. Du coup, l’album, c’est une évolution de comment on se positionne au sein de la musique. Donc oui, l’album va parler d’amour, mais aussi d’amitié. Il sera peut-être un peu plus “bizarre” que ce qu’on a fait jusque-là, tout en conservant une musique pop, électro et cool.
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Comment passe-t-on de quelques titres emblématiques à un album complet ?
Mathieu : Ce qui est intéressant dans la construction d’un album, c’est de penser à une écoute prolongée. Quand on sort un single, il faut que ce soit un morceau fort avec un refrain entêtant. Pour l’album, on peut envisager un morceau de cinq minutes, uniquement instrumental et très atmosphérique.
Adèle : On pourrait aussi le faire pour un single mais disons que ça n’est pas conseillé.
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Pourquoi ce choix de musique atypique, si différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre à la radio ?
Adèle : Je pense que c’est lié à notre rencontre. Mathieu écoutait les Smith, The Cure, Kevin Morby, Mac Demarco… Il y avait déjà un côté indie et années 80. Moi, j’écoutais des musiques un peu plus électro-pop et je pense qu’on est arrivé à un parfait mélange. On adorait Tame Impala, Odezenne et Superbus et ça a énormément inspiré la musique qu’on fait maintenant.
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Comment toucher tous les publics avec des chansons et textes de votre génération ?
Adèle : Qu’on apprécie notre musique ou non, le fait qu’on se soit connu à 16 ans, qu’on en ait 18 aujourd’hui, qu’on vienne de Nantes… Ça nous donne un côté “accessible” et les ados ont besoin de pouvoir s’identifier à quelqu’un. Mais l’amour est un thème universel qui traverse tous les âges, ce qui en fait une des thématiques qui touchent le plus de personnes. On est aussi beaucoup écouté à l’étranger, pour notre côté “frenchy”.
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Quelles sont vos inspirations directes ?
Mathieu : Odezenne, musicalement, on est très fan. C’est probablement notre groupe préféré. Les Chromatics aussi, je pense que ça s’entendra dans l’album.
Adèle : Plus jeune, je m’identifiais beaucoup à Hannah Montana. Encore aujourd’hui, mais dans une moindre mesure, vu que je monte sur scène.
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Pensez-vous faire plus de covers à l’avenir ?
Adèle : Oui. On reprend plusieurs chansons sur scène, comme Un autre monde de Téléphone ou Shadow des Chromatics. On en fera sans doute plus sur les réseaux sociaux, parce que ça permet de nous faire connaître et de montrer aux autres le genre de musique qu’on écoute.
Mathieu : C’est une façon de s’approprier la chanson en la mêlant aux couleurs et au style de notre musique qui, à l’origine, ne ressemble pas du tout à ça.
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Cette carrière précoce, n’avez-vous pas peur qu’elle vous vieillisse plus vite ?
Adèle : J’ai eu cette impression quand c’était la rentrée scolaire. Mes camarades s’inquiétaient pour leurs études. Nous, nos préoccupations, c’étaient les concerts, signer les contrats et rencontrer les attachés de presse. Là, tu sens un écart qui fait peur mais tu te rends compte que tu restes un enfant malgré tout. La chanson ne nous prend pas la tête, on a les bons agents et les bons managers : ce sont eux qui font les grands pour nous.
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Resterez-vous à Nantes ?
Mathieu : Oui, de préférence. On aime beaucoup Nantes, on y est attachés. Paris est assez angoissante, même si c’est très beau.
Adèle : On aime bien Paris mais c’est sympa d’y aller puis d’en revenir. Y vivre, ce serait être toujours pressé sans pouvoir souffler. On a besoin de pauses et de pouvoir rêver un peu dans notre ville.



Cédric Bonetti
Crédit photos : © Aube Perrie / Louise Mekylla
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