Kepa + James Eleganz
Ancien leader du groupe Success, James Eleganz revient en 2019 avec son premier album solo « The Only One », mélangeant efficacement le rock et la folk.
Kepa nous livre aujourd’hui une musique variant entre le blues rural et le rock’n’roll minimaliste.
sur le site dédié wik-rennes.fr/lanouvellevague
- Jeudi 21 novembre 2019 à 20h00
L'interview
L’ancien leader du groupe Success au début des années 2000 est le premier Français à avoir eu la chance d’enregistrer – l’an passé – un album au mythique studio Rancho de la Luna en Californie. Avec Toby Dammit (ex batteur d’Iggy Pop) et Mike Watt, bassiste des Stooges. L’album The Only One est à la croisée de l’Amérique et de l’Europe. Ambiance.
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Breton pur beurre salé ou I’m from Rennes ?
Breton pur beurre salé mais je ne tire aucune fierté d’être né quelque part. Je peux être fier ou non de ce que je fais mais pas d’un hasard.
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Une Rennaise ou un Rennais célèbre ?
James Eleganz !
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En quoi Rennes est-elle une ville étonnante ?
Elle essaie de faire croire aux Parisiens qu’il y a la mer. (La campagne d’affichage : Métro, bulot, dodo).
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Si Rennes était un livre ou un disque ?
Gentrification, ouvrage publié aux Éditions Amsterdam ou La ronde de nuit de la Mano Negra.
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Si Rennes était une couleur ?
Rennes 2 était surnommée Rennes la Rouge. «Vive la dictariat du prolétature» était un tag sur la façade de Rennes 2. Désormais c’est verdâtre très très pâle.
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Le lieu rennais le plus inspirant ?
Les réserves de vinyles des Champs Libres.
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Un bar pour refaire le monde ?
Sans hésitation, Le Bistrot de la cité.
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Un restaurant entre potes ?
L’Arsouille, sans hésitation non plus.
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Votre crêperie ?
Je ne mets jamais les pieds dans une crêperie. Les galettes, c’est maison.
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Votre spécialité locale favorite ?
La Vilainoise des Galeries LaFaillite mais il est très difficile d’en trouver une bonne bouteille à un prix décent.
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Votre jardin secret ?
La rue des bisous.
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Un endroit pour rêver ?
La perpendiculaire à la rue des bisous.
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Une bonne raison de vivre à Rennes ?
Pouvoir rentrer à pied de l’Ubu. Croiser des noctambules avinés qui se demandent si je suis bien James Eleganz et entendre cette réponse cinglante: «Putain, il a morflé.» Rennes me permet d’assouvir parfois mes aspirations mégalomaniaques.
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Une bonne raison de quitter Rennes ?
La mer et les maris jaloux.
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Une escapade dans le 35 ?
N’importe où, bien accompagné.
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James Eleganz, album The Only One (sortie 12 avril 2019).
Propos recueillis par Patrick Thibault
Crédit photos : Photo James Eleganz © Serge Bouvet