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Mythos, 20 ans

Mythos, 20 ans

La vingtième édition du festival des arts de la parole qui réunit, conteurs et chanteurs…

Calendrier Dates :
  • Du vendredi 15 avril 2016 au dimanche 24 avril 2016
Localisation Lieu : Rennes Métropole, Rennes Métropole
35000
Prix : De 0 à 35 €
Site web Site : festival-mythos.com
Avis rédaction

L'avis de la rédaction

Mythos, c'est un foisonnement de propositions tous azimuths. Des histoires, d'abord des histoires, toujours des histoires. Qu'elles soient racontées ou chantées, le fil rouge qui les relie, c'est la parole. La base line, c'est d'ailleurs Festival des arts de la parole. Pour cette édition anniversaire, 10 jours fous dans plus de 20 structures sur Rennes Métropole pour vibrer avec des spectacles détonants, surprenants, inclassables… Des chapiteaux, des mots qui claquent pour un vrai rendez-vous de beaux parleurs.

Têtes d'affiche

WOUAHHH ! Pour sa 20è édition, le festival ne fait pas les choses à moitié. Deluxe, General Elektriks, Dionysos, Thiéfaine, La Maison Tellier, Jeanne Added, La Grande Sophie, Cœur de Pirate, Lily Wood and The Prick, Oxmo Puccino, Feu! Chatterton, La Femme, Rover, Jain, Izia, Minuit… La programmation réunit les artistes les plus buzzés du moment qu'on aura plaisir à voir dans l'atmosphère intime du Magic Mirror.

On a dit on fait un spectacle

MADAME RÊVE Cette création n’est pas qu’un concert, ni une chorégraphie, ni une performance. C'est une rêverie musicale composée de chansons et de poésies sur le rêve qui revisite un vaste et éclectique répertoire. Aux commandes de l'édition rennaise : Olivier Mellano, Rosemary Standley, la chanteurse de Moriarty, JP Nataf… Vous l'aurez compris, c'est donc différent à chaque fois.
mardi 19 avril à 20h30, L'Aire Libre.

Beaux parleurs

RACONTEURS À Mythos, il n'y a donc pas que des têtes d'affiche, ou alors, elles ne sont pas que dans la chanson. Côté conteurs, on retrouvera Yannick Jaulin, Sébastien Barrier avec On boit, version light de Savoir enfin qui nous buvons (21 avril à 18h30, Les Champs Libres), Daniel L'Homond pour L'Estrambórd, uen création (Péniche Spectacle le 21 à 12h30), Pépito Matéo et ses Histoires aléatoires (22 avril 12h30, La Péniche Spectacle)… Des lecteurs, des conférenciers raconteurs…
L'interview

L'interview

Mael Le Goff : “La singularité de Mythos, c’est le grand écart”.

Il y a 20 ans que Mael Le Goff, alors sur les bancs de la Fac, a créé Mythos. L'occasion de revenir avec le directeur artistique sur cette belle histoire.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de Mythos ?
Nous avons démarré avec un festival qui voulait mettre en avant les conteurs et montrer que ça n'était pas ringard mais dans l’air du temps, ancré dans la société, avec une parole politique et poétique. Ça s’est vite ouvert à la chanson et ça a donné un souffle différent. On sortait du festival qu'on aurait dit réservé à des profs en fin de carrière. On cherchait un public plus jeune. Avec le subterfuge de les appâter, on a réussi à mélanger les genres et brasser les publics. La singularité de Mythos, c’est le grand écart.
 
N’y a-t-il pas deux festivals dans Mythos, un dédié aux conteurs et aux arts de la parole et l’autre à la chanson avec des têtes d’affiche ?
Oui, évidemment, et peut être aujourd’hui plus qu’hier. Mais on s’est affranchi de ces problématiques. On me demandait ce qu’était Mythos et j’essayais toujours de me défendre. Maintenant, c'est clair : Mythos, c’est comment on raconte des histories. Ce qui m’intéresse, c’est la frange entre les deux. Les spectateurs qui vont se laisser aller. Et il y en a d'autant plus que les arts sont pluridisciplinaires et hybrides.
 
Le débat se pose peut-être davantage entre têtes d’affiche et découvertes ?
Mythos n’est clairement pas un festival de découvertes chanson. On ne joue pas dans la même cour que les Trans ou Bourges. Mais on est attentif à l’émergence. Notre mission s'oriente vers les arts de la parole : nous sommes véritablement le lieu des paroles singulières alors qu’en chanson il y a pléthore de festivals.
 
Pouvez-vous nous parler de la création des 20 ans au Vieux Saint Étienne ?
Le Laboratoire des paroles improbables, un espace vierge à construire, un impromptu confié à des artistes, des gens qui ont fait l’ADN de Mythos. Ils ont la mission de trouver une recette qui se constituerait avec des ingrédients piochés au gré de leur imagination. 3 cessions, 3 expériences d’une heure que chacun des artistes portera. On va thématiser les cessions : population père-fils… C'est un melting pote aventureux de paroles (les 20 et 21).
 
Qu’est-ce qu’on raconte à Mythos ?
Beaucoup d'événements thématisent, ce que nous ne faisons pas. On peut donc raconter tout ce qu’on veut à Mythos. Ce qui m’intéresse, c'est de voir a posteriori s’il y a des lignes et thématiques. Cette année, on sent une mouvance qui s’éloigne des récits traditionnels pour aller vers des paroles contemporaines, ou sociales. Comme par exemple Moi Corinne Dadat, l'histoire d'une femme de ménage ; Fight Night, avec des Flamands qui nous mettent à l’épreuve de la démocratie.
 
Votre meilleur souvenir ?
Un des très beaux c’est quand on a accueilli Christophe dans l’écrin du Magic Mirror, un moment totalement suspendu. Dans ce lieu où on est à 15 mètres e l'artiste peut circuler une émotion rare qui donne des frissons. Ce soir-là, je me suis dit que je savais pourquoi j’avais décidé de me battre.
 
Le pire ?
Quand j’ai appris qu’on était attaqué en référé pour tapage nocturne sur la place du Parlement. Se retrouver au tribunal pour plaider notre cause… On joue autre chose que son pré carré qui est de l’ordre de l’utopie des idées et de la conception d’une société. On a déménagé l'année suivante et ensuite Le Grand Soufflet aussi parce que le plaignant a finalement gagné.

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