Urbaines 2016

Pouvez-vous nous rappeler l'objectif d'Urbaines ?
C'est un travail sur les pratiques et les cultures urbaines avec ceux qui les font et les vivent, les jeunes en particulier… Être sur les pratiques via des formes un peu expérimentales comme Urban Trip impliquant des personnes en situation de handicap. Des formes collectives (à l’Arsenal le 28/2), les ateliers de beatbox (16 et 17/2). Il y a l'idée que les gens puissent découvrir, s’initier et rencontrer les différents acteurs.
 
Le volet expo semble grandir…
Les expos autour des cultures urbaines sont plus reconnues. Teenage kicks est passé par là. On découvre aussi de nouvelles formes. Je pense aux FREEMOUSS. Les jeunes se réapproprient les supports comme les collages ou les pochoirs. Nous devons être attentifs à ce qui se produit sur l’espace public. C'est plus fort au niveau du Triangle avec ce projet Le triangle œuvre d’art.

Et c'est participatif ?
On encourage la rencontre entre les artistes et le public, notamment le jeune public. Les enfants vont travailler à la manière des FREEMOUSS et de Pedro. Et s’y initier. Nous souhaitons toujours que les gens ne soient pas que spectateurs. Et ce n'est pas que pour les ados. Les adultes ont aussi envie de pouvoir tocuher du doigt !

Côté spectacles, on retrouve le cocktail les concerts à L'Antipode et la danse au Triangle…
Le Triangle travaille avec X-Trem fusion qui crée Minkang. Il y a le Breizh Beatbox Battle avec l’asso l'association Zapp/Cap à l'Antipode (13/2), Columbine qui est en résidence, et on clôture par une nuit le 5 mars. Les cultures urbaines fourmillent dans tous les sens. On effleure la richesse et la qualité d'un mouvement qu'on a envie d’accompagner sans le transformer.

propos recueillis par Patrick Thibault