Urbaines 2017

Urbains, dîtes-vous !

C'est quoi ? Urbaines ? Une aubaine : danse, expos, concerts, performances, ateliers, projections… un déconcertant concentré décontracté d'urbanité sans nuisances.
Pourquoi y aller ? Pour parfaire son salto arrière en V.T.T ou son dérapage contrôlé en voiture téléguidée, pour que les fans de JR découvrent YZ, pour le bon son de l'impitoyable Pone ou le flow fluide d'Apollo Brown, paufiner son phrasé en atelier auprès de Da Ditcha, se (la) mettre à la boxe Muay Thaï ou au graff végétal.

Antonin Druart

Street art

"Quand j'entends le terme street-art, je sors mon pistolet à peinture" me disait à peu de choses près un ami du milieu. "Peu importe l'appellation, pourvu que l'on ait l'ivresse" me suis-je entendu lui répondre en songe. Gloire à l'art rupestre, donc, mais pas que. SKY IS THE LIMIT, pour reprendre le nom du docu sur les peintres de l'extrême projeté au TNB : les street-photographies d'Audico et de Swan, le graff en mousse murale des FREEMOUSS, les seins saillants d'Intra Larue... L'empreinte trace sa route.

Musiques and co

Pas toujours gravé à jamais dans le béton l'art urbain, la preuve en mouvement et en sonorités : le break camerounais mis à l'honneur, tout comme la Capoeira, et une 10ème Block Party Battle au Triangle qui s'annonce épique. Côté musique, on se délectera de l'éléctrisant grime de Killason ou du grisant tournoi de beatmaking avec comme jury Rezo, Nétik et le légendaire Jimmy Jay (beatmaker d'un certain MC Solaar). Rien que ça, mais pas que.