La Reine des neiges
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.
De Chris Buck, Jennifer Lee, 1h40, USA
Horaires du 30 Avril au 6 Mai
L'avis de la rédaction
C’est quoi ?
Le nouveau Disney de Noël. Cette histoire, inspirée d’un conte d’Andersen, met en scène deux princesses dans la lignée réussie de Raiponce ou de La Princesse et la grenouille.
Verdict ?
Le film montre que l’émancipation des femmes passe par l’abandon du fantasme du prince charmant. Surtout, et malgré un côté comédie musicale très américain, il nous entraîne dans une aventure attractive et drôle avec des personnages attachants et un visuel féerique.
L.K.
L'interview
Rencontre avec Jennifer Lee, scénariste des Mondes de Ralph et aujourd'hui co-réalisateur avec Chris Buck du nouveau Disney, La Reine des neiges.
L’univers d’Andersen est sombre et mélancolique. Était-ce donc un défi à relever que d'adapter ce conte ?
C’est très difficile, mais cela nous a permis d’avoir une histoire plus sophistiquée où rien n’est vraiment tout noir ou tout blanc. La peur et l’amour sont notre thème majeur. Tous les personnages sont confrontés à cette dualité que notre bonhomme de neige symbolise puisqu’il adore l’idée de l’été.
Les nouvelles princesses Disney doivent-elles s’émanciper du fantasme du prince charmant ?
Je suis fan de Cendrillon et j’aime cette idée de coup de foudre. Malheureusement, la vie m’a prouvé que ça ne marchait pas. Donc avec Chris, nous souhaitions montrer que la meilleure façon d’aimer c’était de tomber amoureuse de quelqu’un que l'on apprend à connaître petit à petit et avec qui l'on vit des choses importantes.
Visuellement, le film est très soigné, très beau…
Nous voulions un univers crédible qui fasse voyager le spectateur et le transporte ailleurs. C’est un mélange de traditionnel et de moderne, et nous avons utilisé le numérique comme le dessin à la main pour offrir ce rendu artistique et coloré.
Aviez-vous envie de passer du scénario à la réalisation ?
Pour moi, c’était un rêve. John Lasseter (directeur artistique de Pixar et de Disney Animation, NDLR) est très doué pour voir les gens qui peuvent faire équipe. C’est aussi quelqu’un qui aime prendre des risques et je lui en suis très reconnaissante.
Propos recueillis par Laurence Kempf