Carte Blanche à Mermonte et ses invités

Audiorama, c’est 10 morceaux. Mais surtout 10 morceaux dont les titres renvoient à des personnes : Fanny Giroud, Cécile Arendarski, Mathieu Rouet… Qui sont-elles ?
Ce ne sont que des copains. J’ai voulu immortaliser cette amitié en leur offrant à chacun une chanson. C’est aussi simple que cela. 
Au regard du nombre de musiciens que regroupe la famille Mermonte, peut-on encore en parler de votre projet personnel ?
C’est moi qui compose tous les morceaux. Malgré tout, chacun à une tâche. Il y a les musiciens. Mais Mermonte, c’est aussi des gens qui s’occupent du management, du booking… C’est une petite entreprise. Je suis peut-être le dernier à prendre les décisions, mais tout le monde a son mot à dire. 
Peut-on dire qu’il s’agit avant tout d’un groupe de studio ?
Je ne sais pas si je suis d’accord avec ça. Dans Mermonte, on a tous des origines différentes. Certains viennent du punk. D’autres du death metal. Ils ont leur personnalité, leur son. Cela donne une autre couleur au live. Le but est que tout cela raconte une histoire. 
Quelle histoire voudriez-vous donc nous raconter avec Audiorama ?
C’est difficile. Je n’ai jamais théorisé la musique. Tout ce que je fais est instinctif. Il n’y a aucun concept derrière ce disque. 
Y a-t-il malgré tout une recherche du beau ?
Oui, mais je veux surtout faire quelque chose de compliqué qui soit simple d’écoute. Il y a beaucoup de musique minimaliste dans Mermonte. Mais je veux que le résultat soit écoutable par tous.