Les Coquecigrues 2016
Le retour du festival jeune public qui meuble nos dimanches et permet de passer l'hiver jusqu'au printemps.
- Du dimanche 24 janvier 2016 au dimanche 27 mars 2016
35000 Rennes Métropole et Île-et-Vilaine
L'interview
L'hiver ramène chaque année Les Coquecigrues pour faire vivre les dimanches jusqu'au printemps. À Rennes et en Ille-et-Vilaine…, en ville mais aussi à la campagne. Rencontre avec Pascal Roignau, directeur artistique du festival.
Les Coquecigrues ne toucheront donc jamais ceux qui détestent sortir le dimanche ?
Il y a eu et il y aura des week-ends. Nous avons été précurseurs sur les spectacles le dimanche. Nous n'allons pas abandonner cette spécificité à l'heure où ça se généralise. C'est notre spécificité.
Quels sont vos coups de cœur dans cette édition ?
Ha Ha Ha, dimanche 31 janvier par la compagnie Okidok. C'est un des spectacles les plus délirants et les plus magnifiques de ces dernières années. C'est plein de drôlerie, d'invention et de créativité. Le 27 mars, Plouf et Replouf, en plus au Château des Rochers-Sévigné à Vitré, un des plus beaux châteaux d'Ille-et-Vilaine. Mais avant, nous aurons Gustave Fungini, le 7 février. C'est de la magie et je l'adore.
L'idée des Coquecigrues, c'est toujours de faire découvrir des spectacles mais aussi des lieux…
Il s'agit vraiment de faire découvrir ou redécouvrir les beaux lieux du département, faire circulier la population bretillienne, Le Châtellier, parc botanique de Haute-Bretagne, le Château du Bois Février…
J'ai l'impression qu'on glisse un peu du spectacle jeune public au spectacle familles ?
Nous avons toujours axé notre démarche sur le côté famille. Le dimanche, c'est le jour des familles, le jour où on aime découvrir avec les enfants… Mais ça n'est pas la mort du spectacle jeune public. Aux Coquecigrues, nous avons deux catégories, les spectacles pour les 2 à 7 ans qui, pour moi, sont le jeune public et ceux de 7 à 107 ans, et là, c'est du famille.
Comment voyez-vous évoluer le secteur ?
Les spectacles tout public, pour moi, c'est souvent art de rue où on invente à partir de trois fois rien. On les trouve beaucoup dans les festivals. Pour les tout petits, on reste dans le clown, les ombres chinoises, c'est plus classique. Mais pour les familles et le tout public, on est résolument plus contemporain, plus burlesque et plus créatif.
Pourquoi votre association s'appelle-t-elle Mon oncle et ma nièce ?
On cherchait un nom en lien avec les Coquecigrues et c'est venu tout d'un coup. C'est le masculin et le féminin, l'adulte et l'enfant, la famille… Ça a du sens non ?
propos recueillis par Patrick Thibault
