Fous de danse - tout Rennes danse

Qu’est-ce qui a fait, selon vous, le succès de la première édition ?
C’était un événement à hauts risques : il y a avait la météo, bien entendu, mais aussi le fait d’amener des danseurs sur cette place et son bitume. Le succès, je crois que c’est le désir d’être ensemble dans la ville et d’être ensemble par le mouvement.
 
Pour une seconde édition, on est plus attendu encore…
Cette seconde édition ressemble beaucoup à la première. On essaie simplement d’aller plus loin. On a préparé les choses en amont avec des ateliers. Raphaëlle Delaunay, Rémy Héritier et Laurent Pichaud, la compagnie Engrenage… c’était une pré-découverte de ce que pouvait être cet événement.
 
Avec quelques surprises ?
L’enjeu, c’est de faire que tout Rennes danse. Avec quelques noms connus et d’autres moins. Comme l’an dernier, je participe à l’échauffement mais, avec moi, il y aura Anne Teresa De Keersmaeker et Yann Saïz. Et puis, au cours de l'après-midi, il y aura des danseurs venus des Performing Arts Research and Training Studios de Bruxelles et d’autres de l’Opéra de Paris.
 
Des danseurs de l’opéra sur le bitume ?
Oui, ce sera du Balanchine en baskets ! Bien sûr que le bitume n’est pas un plateau de danse habituel mais dans le cadre de 20 danseurs pour le XXe siècle, j’ai déjà travaillé avec eux sur un projet dans les espaces publics du Palais Garnier. Ils sont prévenus.
 
Fous de danse, c’est toutes les danses pour tous les publics ?
On ne peut pas dire toutes les danses. Danse classique, danses urbaines, danse contemporaine… tout le monde peut s’y retrouver. Dans Fous de danse, il n’y a pas de plateau, de scène… tout se joue et se danse à l’horizontal qu’on soit professionnel ou amateur.
 
Un hommage à Prince au programme ?
La soirée se termine avec Rebecca Warrior, de Sexy Sushi donc tout est donc possible. L’esplanade à la nuit tombée se transformera en dance floor.