Festival Splatch !

On plonge ?

La danse n’a pas besoin de mots. Pour être comprise, elle a juste besoin qu’on suive le mouvement. La danse n’a pas besoin de genre. Elle est plurielle, elle s’adresse aux petits comme aux grands, aux jeunes et à ceux qui le sont moins.

Pour tous les goûts

Parmi la vingtaine de propositions du festival, le choix peut être difficile. Entre le plaisir de retrouver quelques figures connues (Boris Charmatz dans un solo post-hibernation pandémique, Maud Le Pladec pour une proposition de Dj Battle ou le duo Christophe Béranger/Jonathan Pranlas pour une performance sur le parvis de La Passerelle en ouverture de soirée…) et le plaisir de découvrir le travail de Katell Hartereau et Léonard Rainis sur la musique mythique de The Wall des Floyd, d’Alexandre Frandard pour une plongée dans les clichés du monde de la “téci”, de Leïla Ka qui confronte la femme aux cultures urbaines, ou de Pauline Sonnic et Nolwenn Ferry pour des variations sur les rythmes traditionnels et ceux d’aujourd’hui…

Ici et ailleurs

Si Splatch ! nous fait voyager dans l’univers de la danse, le festival est aussi voyageur. De la Passerelle à Pordic, de la place Saint-Guillaume au Parc des Promenades ou au Jardin de Bellescize, la danse est d’humeur voyageuse. De même qu’on peut se laisser embarquer dans le monde des mangas japonais (avec Yurei), dans les rues de Los Angeles, guidé par Fabrice Lambert, au carnaval de Rio avec Alice Ripoll. Ou se laisser charmer (et troubler ?) par le duo que propose Alexander Vantournhout.

Entre gratuité (souvent) et tarifs très doux (6 €), ce nouveau festival joue la carte de la culture pour tous. Alors, on plonge !

Vincent Braud
Crédit photos : Tous à la barre © Sine Qua Non Art + Tsef Zone © Hélène Guillard