Festival TNB
Cette édition réunit des artistes venus d’Égypte, Iran, Israël, Afghanistan, ÉtatsUnis, Liban, Islande, Rwanda, Afrique du sud, Russie, Brésil, Italie, Grande Bretagne, Cap-Vert, Sénégal, Algérie, France. Ils sont l’image d’un monde en conflit qui tente grâce à l’art de redonner un sens à ce qui sépare et divise.
- Du mardi 6 novembre 2018 au samedi 24 novembre 2018
L'article
Le Festival TNB aborde le spectacle vivant sous un autre jour. Seule certitude, celle d’être au carrefour de la création contemporaine, là où se situe la prise de risque. Car ici, sont réunis des spectacles internationaux divers et variés qui posent beaucoup de questions sur le corps et le monde. Rendez-vous à tarif unique sur toute la métropole.
Carrefour de la création
Danse, musique, arts plastiques, cinéma, performances : le Festival TNB est une invitation à découvrir la création contemporaine. À ce titre, il suscite une excitation particulière. Plus précisément, l’édition 2018 présente 11 créations dont 4 en résidence et répétées au TNB. H2-Hebron est une coproduction dans laquelle Ruth Rosenthal et Xavier Klaine, couple franco-israélien d’artistes et musiciens, nous plongent au cœur des questions liées à la partition israélo-palestinienne (L’Aire Libre, du 8 au 10). Crash Park la vie d’une île de Philippe Quesne est une véritable étude des comportements en situation de crise (Le Triangle, 8 au 10). On retrouve la création de sortie des élèves du TNB, Constellations 2, orchestrée par Éric Lacascade (centre hospitalier, 9 au 23). Côté théâtre documentaire, 20 MSV de Bruno Meyssat évoque le nucléaire (TNB, 22 au 23). À noter aussi, la première française de Consul et Meshie, le nouveau spectacle de Latifa Laâbissi (TNB, 16 au 18).
Le temps de la performance
Le festival est le temps fort qui permet de convoquer des spectacles hors-formats. Parmi eux, de nombreuses performances qui empruntent à toutes les disciplines. Avec One night with Holly Woodlawn, Pierre Maillet nous entraine en plein cabaret musical avec cette figure de la scène transgenre (TNB, 8 au 10). Tempête solaire de Gurwann Tran Van Gie est un voyage hypnotique collectif (Musée de la Danse, 9 et 10). Maison mère est une de ces performances saisissantes et engagées de Phia Ménard dans laquelle l’artiste se colle à un monde sans pitié (salle Gabilly, 15 et 17). Reperformance, de l’Afghane Kubra Khademi, s’impose comme une bonne claque à la censure (Musée de la Danse, 15 au 17). Yves-Noël Genod s’empare des Fleurs du mal de Charles Baudelaire à sa manière (Musée de la Danse, 22 et 23). Performance des performances, La Ruée de Boris Charmatz, pour clôturer ses 10 années à Rennes.
Des propositions famille et jeune public
“Ce que nous défendons sur un engagement dans la création contemporaine doit se faire aussi pour les plus jeunes.” Lors de la présentation du festival, Arthur Nauzyciel a insisté sur le parcours jeune public. Monkeys est un spectacle de marionnettes robotisées de l’Israélien Amit Drori (à partir de 12 ans, salle Gabilly, les 9 et 10). Le Bain de Gaëlle Bourges est un autre spectacle de marionnettes qui s’inspire de tableaux de l’histoire de l’art (à partir de 6 ans, La Paillette, 15 au 17). Ersatz est une projection immersive sur la nature humaine de Julien Mellano (à partir de 10 ans, TNB, 15 au 17). Blind est une expérience étrange et envoûtante d’Erwan Keravec (à partir de 10 ans, Le Triangle, 15 au 17). Et Vilain d’Alexis Armengol est une création-performance qui réunit théâtre, musique et dessin dans un spectacle décalé (à partir de 9 ans, Le Grand Logis, 22 et 23).
